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Hippolyte

by Hippolyte

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1.
La boisson plante ! Bien fringué petite chemise le colchique prêt a passer cette soirée sans qu’on me traite de muflier. Faut que je fasse le genêt et ne pas créer de mélèze, pour une fois faut que je me mette entre parenthèses. Allez ce soir je branche une belle plante, au boulot je remballe mon cactus. Ce soir c’est mon soir en amarante, je ne suis plus cet orpin velu ce soir je joue mon tronc du cul. Je ne dois pas m’endormir sur mes lauriers. Je dois aller voir dans la salle s’il y a du peuplier. Faire un tournesol à l’intérieur. Rencontrer une belle et gentille fleur. J’étais cyprès du charme, maintenant j’ai mal aux chicots et les heures passent, et je mâche mes noyaux. J’étais cyprès du charme maintenant j’ai mal aux chicots et les heures passent et je mâche mes noyaux. Jonquille les bouteilles de rose c’est mon sureau, j’entretiens ma cirrhose et les heures passent... J’ai mal aux iris, Seigneur, ramenez-moi au lys. J’arrête de boire promis c’est notre épipactis. Mais il n’y a pas de miracle qui tienne. Ça a l’air qu’il a la flemme, le chrysanthème. Pour lui, je ne suis qu’un platane. Un aromate épicé. Un éternel mal de crâne. De la vie, un mauvais clavalier. J’étais cyprès du charme, maintenant j’ai mal aux chicots et les heures passent, et je mâche mes noyaux.
2.
La bagarre 03:26
La bagarre Entends les sourires puceaux, Des inconscients aux gros maux. Des blasés de la vie, qui trainent leurs pieds Comme un fardeau. Leurs bouches en cul de poule, Savent bien lécher les recoins, d’une gang qui se saoûle, Avec rien d’autre que du foin. On joue à la bagarre, sans arme sous le bras. Belliqueux changez de trottoir, on vous accueille sous notre toit. Et en un tour de passe-passe, On les verra monter au front. On chiera dans leurs godasses, Ça fera floc floc à l’horizon. Ils tenteront de nous désarmer Et nous on ne bougera pas d’un poil. Comme la technique du nouveau-né, on sourit, on fait style on pige que dalle. On joue à la bagarre, sans arme sous le bras. Belliqueux changez de trottoir, on vous accueille sous notre toit. Guerroyons mes frères, boycottez les belles chimères. À vous le choix du champ de bataille, Chacun son hémisphère. Le soleil dans notre dos, éblouit vos sourires de cocker. Ne soyez pas fiers, mes chers, Et cherchez à passer la frontière. Venez, défiez nos armures salubres, faites trembler, Notre terre sous vos pieds avec vos démarches lugubres. Frappez sur vos tambours, Aux peaux tendues, éméchées. Tapez comme des sourds au rythme de votre reflet. 68 Avancez au pas lourd d’une cadence effrénée. Sans but, moi qui croyais, que les vautours volaient. Vous ne rongerez jamais ma belle volonté. Je ne vous laisserai pas avancer Avec toutes vos arrières pensées. On s’écartèlera la face et nos sourires ensoleillés, Illumineront votre bouillasse et vos tristes pensées. Vos sourcils froncés feront front à nos couleurs contagieuses, forcés de frétiller, ils succomberont à nos humeurs affectueuses. On joue à la bagarre sans arme sous le bras. Brandissant l’étendard, blanc comme le cul d’un Lillois. Ennemi belliqueux changez de trottoir, On vous accueille sous notre toit. Troquez votre cafard contre un godet de notre joie. Et faites attention à vous, je suis sérieux Parce qu’à force de sourire, on ne sait jamais, vous allez peut-être finir heureux !
3.
Mémé Pépé Vacante, ses occupations sont soupirantes. Belle plante, mais sa glaciation est imposante. Des regards des hommes, elle en est consciente. Mais aucun aspirant ne la rend rougeoyante. Déflorissante de mois en mois Elle n’attend plus rien, à part son tour. Elle gagne en pétale quand parfois, Sa famille vient lui apporter un peu d’amour. Une fleur à l’intérieur, triste de se rendre compte Qu’elle n’aura plus de nouvelle anecdote et souriante à l’extérieur, malgré le décompte des jours qu’elle calcule avec ses potes. Mémé dans sa maison de retraite a plein d’amies, elle est bien entourée. Mais tous les plis qui s’accumulent dans sa tête ont parfois tendance à la noyer. Un beau jour, elle vit sous la pergola, Quelques cheveux gris qu’elle ne connaissait pas. Un nouvel arrivant dans cette maison d’attente, Un pépé florissant, à l’âme chantante. Elle voulait lui souhaiter la bienvenue, Mais s’est sentie étrangement timide. Elle préféra espionner cet inconnu, Qui lui semblait être dépourvu de ride. En effet, pépé était un jeune retraité. Ce qu’il souhaitait c’était se refaire une jeunesse. Quand commença son congé à durée indéterminée, Il se fit la promesse de vagabonder. De maison de retraite, en maison de retraite. Rencontrer un max de personnes joyeuses En quête d’une nouvelle adolescence, D’une régénérescence. Ce baby-boomer a la bonne humeur contagieuse. Pépé dans sa maison de retraite A plein d’amis il est bien entouré. Et tous les plis qui s’accumulent sur sa tête, accompagnent les larmes de rire qui pourraient le noyer. La première fois qu’ils se sont donné rendez-vous. P’tit déj’ en tête-à-tête à la cantine. Ils étaient gênés comme deux bouts de chou. Chacun se regardait beurrer ses tartines. Mais ils se sont vite décoincés, Se sont découvert une authentique complicité. Ils étaient tombés tous deux sous le charme, éblouis, Par le dernier amour de leurs vies. Et ils se décidèrent de tout reprendre a zéro, Passer leur baccalauréat, danser sur du Django. Être actionnaires dans les pilules de Viagra et se faire un petit joint cachés dans le moulin à eau. Mémé ne s’attendait plus à rien de la vie, elle s’y accroche désormais à la folie. Pépé qui souhaitait avoir l’attache éphémère, ne veut plus éloigner sa moustache de mémère. Pépé mémé dans leur maison de retraite, ont plein d’amis ils sont bien entourés. Et tous les plis qui s’accumulent sur leurs têtes ne sont que le reflet d’une deuxième jeunesse qui va bientôt s’arrêter.
4.
Couple au hoquet Pas de concubinage, entre deux cons Qui nagent dans leur cubi. Vivre d’humour et d’eau sèche, Battre en brèche la connerie et sa mèche. Rira bien, qui criera le premier, On y voit bien les paupières fermées. À cœur baillant, rien n’est possible, les pieds bégayants, on reste impassible. Couple au hoquet. Prendre son mal en prudence, Caresser dans le sens du poil, l’évidence. Un verre à moitié plein est un verre à moitié avide N’y allez pas par quatre câlins, votre énergie est bien trop frigide. Couple au hoquet. On ne fait pas d’omelette sans s’arracher les cheveux Mariage pluvieux... mariage pluvieux ? Vous avez vendu la peau du calinours Avant de l’avoir aimé. Mieux vaut être seul, que mal attaché ! Couplet au hoquet. Tous les chemins ne mènent pas au rhum Après la pluie, vient l’aquarium Bières qui roulent amassent de la mousse, petit à petit, l’oiseau fait son cri
5.
Il paraît 02:56
IL paraît... Il paraît qu’il y a un pays, Où du soir au matin et du matin au soir les gens rient. Paraît qu’ils sont toujours de bonne humeur, Qu’ils ont le sourire à l’œil à toute heure. Qu’un je ne sais quoi les remplit, Et qu’ils s’en servent toute leur vie. Il paraît que la moitié de la population, S’amuse à pratiquer la même passion. Du rouge au nez, de grosses chaussures, La honte au cul ils ont fière allure. On y trouve les plus belles notions, De ce que on appelle la dérision. Là-bas le rire est une nourriture, et les degrés utilisés sont sans mesure. Il paraît qu’il y a des spectacles de clown À chaque coin de rue, Que tout le monde s’arrête sans retenue. Que cela crée une osmose parfaite entre des gens, Qui pourtant ne se connaissent ni d’Ève ni d’Adam Et ces clowns deviennent alors des animateurs cornus. D’une infidélité, agréable et voulue, Car le jeu des participants entraîne les nouveaux arrivants et dans cette mise en scène, improvisée, il n’y a pas de feignant. Paraît que ce pays ressemble à une famille d’inconnus, Lorsque les membres se rassemblent, Les sourcils froncés sont perdus. Qu’une humeur s’installe dans diverses activités. Que jamais personne ne râle pour aller taffer. Il ne cesse de croître en sourire convaincu, Qu’ils doivent se remplir tel un ivrogne tète un fût. Et ces bois-sans-soif ont une belle volonté, se bourrer de belles possibilités et se remplir la face de belles grimaces. Il paraît que vues du ciel les couleurs sont intenses, Que les hirondelles ont leurs pupilles en effervescence. Que le gris n’existe pas, et le noir encore moins, Que les maisons ont les couleurs d’un plat tahitien. Que les gens se sapent comme en vacances, Et qu’ils s’en tapent de la tendance. Il n’y a pas de jugement sur l’apparence, pas de regard mesquin, pas d’apriori, pas de prudence, un pays on ne peut plus sain. Le seul endroit où l’on ne croise jamais des mots comme... salauds, machos, voleur, peur, rancœur, branleur, myso, mytho, chieur, pyro, négro, tricheur, sarko, pleur, râleur, nigaud, crado, facho, terreur, violeur. La philanthropie, plus qu’un pays, toute une énergie, Où la satisfaction conclut chaque envie. Du bonheur à la minute c’est ce qu’on m’a dit, et le père qu’ils vénèrent se prénomme Chaplin Charlie.
6.
La couronne de ma princesse Et le degré de ma chaleur humaine est lunatique, Il y a des hauts, il y a des bas Il y a des chauds, il y a des froids. En présence de ma bien-aimée je m’efforce D’être sympathique et je me mens en disant Que ce n’est pas dramatique. Mais seul, j’me les pèle comme un glaçon, je recroqueville mon hérisson et j’essaye non pas de répondre, mais juste comprendre mes questions. Mais qui a soufflé sur la bougie ? Qui a éteint le calorifère ? Qu’il fait froid dans nos vies depuis qu’on nous a retiré la lumière . On n’avait pas prévu ces pleurs-là, pris au dépourvu, notre colère ne se gère pas, mais elle est bien présente et se bat, contre du vent malheureusement, c’est d’ailleurs pour cela que ça dure longtemps. Mais pendons nos larmes, Tâchons d’évoluer Essayons d’accepter, Cette décision. Fœtus c’était agréable Ces quelques moments avec toi, Fœtus c’était appréciable de se sentir trois. Mais qui a soufflé sur la bougie ? Qui a éteint le calorifère ? Qu’il fait froid dans nos vies depuis qu’on nous a retiré la lumière.
7.
Tu étais mon ami On s’est connu au lycée, on s’est lié d’amitié. Voisins dans toutes les classes, C’est sur toi que je trichais. Avec toi, le monde, ne tournait pas dans le même sens. Avec toi, chaque seconde, avait de l’importance. On a bâti des ponts entre nous et le ciel. Nos premières imitations c’était Francis Cabrel. On aimait jouer au con, dire n’importe quoi. Dans les années d’grâce, on aurait été, les bouffons du roi. Des soirées à s’hydrater, on refaisait le monde. Sur n’importe quel sujet, la Joconde, la Gironde, le tiers-monde et, bien sûr, nos blondes. Nous étions unis, comme Laurel et Hardy, comme deux mousquetaires, un pour tous, tous pourris. Tu étais comme mon frère, mon ami, ma couille, Mon poteau, on partageait nos galères, On se soignait mutuellement nos maux. Inséparables comme l’amour et la peine Comme l’humour et la vie. Comme la misère et la haine. Comme la connerie et Berlusconi. J’étais extrêmement fier d’être ton ami, mais voilà... Depuis que je partage mon lit avec ta mère, appelle-moi beau-papa ! ! ! Tu étais mon ami, mais c’est fini. 25 ans, on s’arrête ici. On n’a plus la même perspective de vie. Moi j’ai entamé le carême de la connerie. Maintenant c’est moi qui ai pris la place de ton père. C’est moi qui conduis la voiture familiale. «Cet été, on part dans le Sud avec ta mère!» Si tu veux les clés de la maison, Mets-moi sur un piédestal. À présent, tu me dois le respect. Dans cette nouvelle relation. T’as intérêt à m’écouter et à ne pas Me prendre pour un con. Je suis ton beau-papa et je mérite ton attention. OK, on a le même âge c’est vrai, mais disons que maintenant c’est moi qui fais ton éducation... Ta mère sera certainement la première à mourir, À partir les pieds devant. De plus que moi, elle a trente ans et tu sais Ce qui me fait sourire ? C’est que tes enfants seront mes petits enfants et que les enfants de mon ex-ami m’appelleront papi. J’étais extrêmement fier d’être ton ami, mais voilà... Depuis que je partage mon lit avec ta mère appelle-moi beau-papa ! ! !
8.
Django yo 02:48
9.
Elle 03:00
ELLE Je te lis dans mes yeux Quand je me regarde dans la glace Et j’embrasse le feu À qui je souris sur place Tu m’as équipé d’un cœur Que je puisse te faire souffrir Je te teste, toi. Et tes couleurs Qui me permettent de grandir Et je meurs avec toi Et je pleure dans mes bras J’aime tes définitions J’aime tes remises en question Tes sens dénués de compréhension Poussent ma curiosité à la réflexion Tu es la meilleure amante Car même si tu m’appartiens Tu restes bien imprévoyante Et dans tes mains je te soutiens Et je meurs avec toi Et je ris dans tes bras
10.
L’amitié au majeur levé Copains comme cochons, Mais c’est dans ses mains que je fonds. Si l’amitié est une prise d’otage, L’amour, serait-ce du sabotage ? Je suis son être accueillant, L’oreille attentive, L’œil compatissant Et les mains communicatives. Je suis son confident, La bonne poire qui tient la barre en période de dérive. Le parloir où se laissent choir ses pensées dépressives. Joue contre joue, elle se joue d’elle-même et joue de moi. C’est maso, c’est malsain, mais c’est comme ça. Joue contre joue, elle se joue d’elle-même et joue de moi. C’est maso, c’est malsain, Et j’adore ça. Et je ne me plains pas, je profite de sa tristesse. Elle évacue son manque et moi je retiens Mes maladresses. Je lui propose mon aide en tout bien tout honneur Et je fais style je ne suis pas jaloux, Quand elle me parle de l’autre chieur. Je la console, je la rassure, je lui affirme que Nous les mecs on n’est pas tous des pourris, Ça lui panse un peu sa blessure, elle me caresse Les pommettes d’un air attendri, et me sourit. Et à chaque fois, j’en perds mon latin. Les scénarios foisonnent, quand son regard pulvérise le mien, j’ai vraiment l’impression qu’elle m’affectionne. Si l’amour est la gangrène de l’esprit, je ne suis pour elle qu’une migraine qui s’oublie. Joue contre joue elle se joue d’elle-même et joue de moi c’est maso, c’est malsain, mais j’adore ça. Joue contre joue, elle se joue d’elle-même et joue de moi. C’est maso, c’est malsain, Et j’adore ça Et un soir, elle porta mon cœur, Au niveau de son cul. Aveuglée par les shooters de Jägermeister, Elle ne s’écoute plus. Son ex est la cause, Des larmes de son malheur, Mais pour moi la vie est rose, Car, c’est dans mes bras qu’elle pleure. Le lendemain je me réveille, le corps comme purifié. Je l’entends chanter sous la douche. Je me dépêche, je me lève, Je lui prépare le petit déjeuner, Mon envie de l’aimer n’est plus farouche. Elle ressort souriante, enjouée, habillée, parfumée, Chaussure au pied, elle met son imper, Elle prend ses clés, elle sort de mon 20 mètres carré En ayant la délicatesse de m’expliquer. Que, cette nuit, elle a tout compris, et que grâce à moi elle est persuadée, qu’elle ne pourra jamais oublier son ex petit ami.
11.
La calvitie 03:31
Calvitie Moi je te tire mon chapeau, je t’accueille sans couvre-chef, oh ma calvitie rends-moi beau, et je ne te parlerai pas de greffe. C’est entre parenthèses, comme une pudique pensée, Comme une ludique foutaise, qui me fait bien marrer, comme un vicieux tourment, que l’on ne veut pas détourner, ils nous sont précieux, évidemment et pourtant, ils vont tomber. Certains pensent que sa présence est due à la sagesse, Mais on sait tous qu’il y a une différence Entre la sagesse et la vieillesse. D’autres affirment sans prudence, que la chute De cheveux est la conséquence D’une activité sexuelle trop intense. Alors pendons nos larmes messieurs et ouvrons les yeux, foutons la paix à la malchance et profitons de nos cheveux ! La calvitie, c’est joli, avec une couronne, tu rayonnes. Crâne d’œuf, tête d’obus, Moi je me hâte de ne plus être chevelu, Pas d’effet bœuf avec les meufs mais Ce n’est pas pour cela que tout est perdu. De toute façon c’est la beauté intérieure qui compte, trois poils en moins sur le caillou, ça se surmonte. La calvitie est un signe de virilité, même si elle restreint terriblement nos chances de le prouver. Alors, pendons nos larmes messieurs, et ouvrons les yeux, foutons la paix à la malchance et profitons de nos cheveux ! La calvitie c’est joli, avec une couronne, tu rayonnes.
12.
La goutte de jaja elle aide les paranos ou au contraire elle peut être une passagère au goût amer qui peut paralyser les idées austères et parasiter ceux qui ont des œillères c’est pas censé pleurer tout le temps ce n’est pas le sang triste d’un dieu envoûtant c’est pâteux le lendemain autour des dents vous diraient certains prêtres sur le parvis de l’église en titubant La goutte de jaja... elle inhibe les imbibés et désinhibe la curiosité toi mon assistante éphémère tu rends ma connerie sincère je ne fais pas ton apologie je ne serai jamais ton logis mais parfois quand mon foyer t’est ouvert, merci de ne pas oublier les verres

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released August 6, 2013

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Hippolyte Montreal, Québec

Que ce soient métros, restos, bistros, hôpitaux, rues…Toutes les scènes sont bonnes à prendre. De ses expériences découlent des textes sincères remplis d’humour sur une musique folk française tantôt rapée un peu manouche.

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